J'aime
les longs voyages en avion parce que c'est pour moi l'occasion de faire des séances de rattrapage-cinéma. Dans l’avion Montréal-Nice en juin dernier, j'ai (enfin!) vu Mommy de Xavier Dolan, un film intense sur les relations mères-fils,
dont on connait tous le succès mondial. Et comme le voyage est assez long pour regarder deux
films, j’ai vu aussi Une merveilleuse
histoire de temps qui raconte la passionnante et exceptionnelle histoire du
physicien Stephen Hawking jusqu’à son deuxième mariage.
Dans
l’avion de retour, j'ai vu deux autres films: Still Alice avec Julianne Moore qui a remporté une pléthore de prix
pour ce rôle d’une femme brillante de 50 ans atteinte d'une maladie d'Alzheimer
précoce.
Le film met en vedette Céline Bonnier dans le rôle d’une religieuse qui dirige un couvent à vocation musicale, dans les années 1960 au Québec. Elle doit se battre pour sauver son couvent à l’époque où l’Église perd sa suprématie au profit de l’État qui veut instaurer un système d’éducation publique. Les religieuses tentent de se moderniser pour garder leur couvent.
« Je
raconte la fin d’une époque. Je voulais parler de toutes ces femmes
remarquables en posant ma caméra sur l’intimité dans la vie de ces religieuses
qui nous racontent à leur manière la grande avancée de l’histoire. » Léa
Pool
En plus du contexte historique rigoureusement reconstitué, La passion d'Augustine se démarque par la beauté de ses images. Les scènes sont composées comme des tableaux de maître : on pense à Jean-Paul Lemieux pour les scènes de neige, à Vermeer pour les scènes intérieures de couvent. La musique classique est omniprésente. Elle est un personnage à part entière dans l'histoire, un élément propulseur qui élève les personnages vers une forme de spiritualité.
En plus du contexte historique rigoureusement reconstitué, La passion d'Augustine se démarque par la beauté de ses images. Les scènes sont composées comme des tableaux de maître : on pense à Jean-Paul Lemieux pour les scènes de neige, à Vermeer pour les scènes intérieures de couvent. La musique classique est omniprésente. Elle est un personnage à part entière dans l'histoire, un élément propulseur qui élève les personnages vers une forme de spiritualité.

Le sujet des religieuses qui veulent sauver leur couvent me paraissait un peu rébarbatif mais le film est davantage une œuvre sur la musique que sur la religion. L'histoire est traitée avec art, rigueur, émotion, avec des notes d'humour et de légèreté.
Du grand cinéma d’auteur!
Merci Air Transat pour ce marathon de cinéma. Manquait juste le pop-corn…
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La Gazette de Lau
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La Gazette de Lau