lundi 21 décembre 2015

Toruk, un voyage luxuriant sur Pandora




21 décembre 2015, c'est mon anniversaire et c'est la première au Centre Bell de "Toruk, le premier envol", dernier spectacle du Cirque du Soleil.

 
Après un souper spécial pré-spectacle au restaurant La mise en jeu du Centre Bell avec Rock Voisine et sa jeune copine volubile mangeant en amoureux à une table proche de la nôtre, on se fraie un chemin parmi la foule pour arriver à nos places à la section 122.



Rock Voisine et sa compagne à Toruk

J'essaye de chercher des têtes connues. Je revois Rock Voisine discutant avec Garou, mais je n'ai pas vu James Cameron ni Guy Laliberté qui étaient tous deux présents à cette première. Le Centre Bell ressemble à un aéroport avec ses longs couloirs et ses numéros de portes. Il faut dire pour ceux qui ne le savent pas que le Centre Bell est le temple du hockey et des Canadiens de Montréal, on est donc loin de l'ambiance particulière et magique d'un chapiteau de cirque.

Le spectacle "Toruk, le premier envol" du Cirque du Soleil, au Centre Bell, 21 décembre 2015

Toruk, le premier envol est inspiré du film Avatar de James Cameron. L’action se passe sur la planète Pandora où vit le peuple des Na’vis, ces êtres humanoïdes à la peau bleue, 3000 ans avant l’arrivée de l’humain. Les Na’vis luttent pour sauver leur planète et leur espèce face aux déchainements des éléments. Ils doivent trouver le toruk, créature géante, qui est leur seule planche de salut. Le spectacle est à mi-chemin entre le ballet, l'opéra et le théâtre. Finis les clowns, le jonglage et la haute voltige, finies toutes ces performances sensationnelles des anciens spectacles du Cirque du Soleil. Les effets spéciaux sont saisissants surtout avec les jeux de lumières et de projections scéniques (chutes d'eau, inondation, feux, végétation luxuriante, etc.) qui permettent un décor mouvant, luxuriant, flamboyant. La trame est simple, racontée par un narrateur, la musique primitive, rythmée, avec des chants. Il y a des marionnettes-animaux géantes aux ficelles et tiges apparentes, qui nous reconnectent à notre cœur d’enfant en nous rappelant l’univers du cirque.

Le spectacle est maitrisé, mais gagnerait à être peaufiné et raccourci. Certains passages, dont celui avec les cerfs-volants (bien que magnifique), tiraient en longueur. La beauté et la poésie étaient au rendez-vous, mais la magie des anciens spectacles a disparu.

Toruk est un spectacle d’une beauté envoûtante. J’ai vécu ce voyage sur la planète Pandora comme si j’y étais moi-même, une brève escale dans un autre monde le temps d’une soirée.

Le spectacle en quelques images et vidéos:






Le toruk

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